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Le Pen - Page 15

  • Enfin Pierre Mazeaud vint…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il a fallu plus de cinq mois à la commission Mazeaud pour aboutir à la conclusion que pour atteindre l’objectif d’une immigration à 50% économique il faudrait « décupler » les arrivées.

    C’est ce que le Front national avait fait remarquer dès que Nicolas Sarkozy avait évoqué cet objectif.

    Il n’y avait pas besoin d’être devin : l’arithmétique la plus élémentaire suffisait pour aboutir à cette conclusion.

    Et cette multiplication par dix de l’immigration était bien l’objectif caché de l’immigrationniste Nicolas Sarkozy. Mais la commission Mazeaud, un peu plus à l’écoute des Français que le Président, lui répond que « la société française n'y est pas prête ».

    On constate que la commission dit encore non au président de la République sur la création d'une justice spécialisée dans le contentieux des étrangers, et sur une réforme de la Constitution.

    Autrement dit elle rejette les trois projets que Nicolas Sarkozy lui avait soumis.

    On s’en féliciterait si la commission ne renvoyait in fine à l’Union européenne pour toute modification de la politique d’immigration.

    Or ce n’est pas à une instance supranationale de décider qui une nation souhaite ou non accueillir sur son territoire. Il s’agit d’une prérogative régalienne et qui doit le demeurer.

  • La jeunesse aujourd’hui

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen, hier, lors de la clôture de l’université d’été du FNJ.

    Peu à peu, le temps de la jeunesse s’est étendu jusqu’à 16 ans, au XVIIIème siècle, puis à 18 ans au XIXème et XXème siècle, avant que les canons de Verdun et les tranchées de la Somme ne plongent des générations entières de jeunes gens dans les affres de la Grande Guerre, dont ne sortirent que des âmes ridées, trop vite déniaisées par l’enfer des orages d’acier, et des corps vieillis car souvent brisés par la mitraille ou les gaz asphyxiants.

    Certes, nul ne souhaite à notre jeunesse d’entrer ainsi dans l’âge adulte. Mais il est tout de même frappant de constater qu’aujourd’hui, la jeunesse s’étale jusqu’à 30 ans.

    Jusque dans les années 70, la majorité était fixée à 21 ans, âge auquel on a fait son apprentissage et effectué son service militaire. Celui-ci était effectué par les étudiants après un sursis d’incorporation parallèle aux études.
    Bien qu’on ait réduit à 18 ans, à l’époque de M. Giscard d’Estaing, au nom du « libéralisme avancé », l’âge de la majorité civique et juridique, on n’a pas rendu les jeunes plus libres, ni d’ailleurs nécessairement plus matures.
    En effet, l’âge de la majorité sociale et psychologique, qu’on ne peut codifier par des règles de droit, a changé : on reste mineur de fait tant qu’on ne gagne pas sa vie soi-même, tant qu’on reste hébergé et nourri par ses parents, tant qu’on ne sent pas capable de prendre charge de famille.

    Observez qu’on entre de plus en plus tard dans la vie active, en raison de la longueur souvent boursouflée des études, que l’on se marie de plus en plus tard, que l’on procrée de plus en plus tard, ce qui a une incidence sur chacun, mais aussi sur la collectivité tout entière.

    Bref, j’ai le sentiment qu’aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens restent dans les handicaps de la jeunesse, c’est-à-dire l’absence d’autonomie, de liberté, la non–disposition de soi, sans pour autant disposer des perspectives qui furent celles des générations précédentes.

    Comme vous le savez en effet, le contexte général qui nous entoure n’est hélas, guère favorable à l’épanouissement des initiatives et des engagements.

    Jadis chaque enfant qui naissait héritait de l’immense patrimoine culturel, historique et linguistique accumulé par les générations précédentes de Français.

    Le petit d’homme, qui ne peut que recevoir, était ainsi doté d’une somme de valeurs, d’expériences et de traditions qui formaient son jugement, son caractère, sa vision du monde, autant d’armes nécessaire à l’exercice de sa liberté et de sa volonté.

    L’apprentissage social s’étalait de la famille à l’école et au service militaire, sans oublier l’action des organisations religieuses, sportives ou sociales comme le mouvement scout.

    Or, on n’apprend plus l’histoire à nos enfants, ou alors une histoire tellement manipulée qu’elle gagnerait à être qualifiée de son vrai nom de propagande…

    On n’apprend plus l’amour de la patrie et des anciens, diabolisés par la propagande permanente de repentance dont on abreuve l’opinion.

    On n’apprend plus les fondements de la langue française - alors que dire de l’enseignement de ses subtilités !

    On n’apprend plus la différence entre le bien et le mal, la différence entre le respect et l’irrespect.

    Ainsi, par mollesse ou idéologie, les familles et l’école ont abdiqué, et ne transmettent plus grand-chose, condamnant par avance des générations de jeunes à rejoindre le troupeau des consommateurs repus, béats et satisfaits, propices à toutes les manipulations, formatés pour marcher comme un seul homme à l’abattoir, voire à courir jusqu’au précipice.

  • Merci Monsieur Sarkozy !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Vous avez commencé par affirmer que c’est une erreur de penser que l’échelon national serait plus performant, et que sur tous les plans nous avons besoin de l’Europe.

    Et ensuite, sur TOUS les sujets, vous avez prouvé le contraire. Qu’il s’agisse des prix dans les supermarchés, des marins-pêcheurs, de la fiscalité sur les produits pétroliers, sur les disques ou dans la restauration, de l’énergie, de l’environnement, des négociations à l’OMC, de l’immigration, etc., chaque fois vous avez montré que le gouvernement français ne peut pas agir parce qu’il faut l’accord des 27 et que cet accord est généralement impossible à obtenir. Sans parler de la Banque centrale européenne qui « fait le contraire de ce qu’il faudrait faire », mais qui doit demeurer indépendante…

    Grâce à votre intervention de ce soir, les Français ont bien compris qu’il faut sortir de cette Europe-là, et que c’est vraiment devenu urgent, car la France est paralysée par la dictature eurocratique.

    Merci, monsieur Sarkozy, d’avoir ainsi appelé les Français à voter, aux prochaines élections européennes, pour les candidats qui diront non à cette Europe-là et réaffirmeront à la face de l’euromondialisme qu’il n’y a pas d’autre protection légitime et efficace que la protection nationale.

  • Le concours Lépine de la présidence française

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    Extrait de l’allocution de Jean-Marie Le Pen, samedi, à Cuers.

    Au-delà des risques que les idées progressistes du Président Sarkozy font courir à notre pays, les projets qu’il compte présenter à nos partenaires sont proprement dérisoires.

    Le Chef de l’Etat est si peu sûr de son fait qu'il a fait une tournée des capitales européennes, en particulier à l'Est de l'Europe, pour tenter de convaincre les Européens que notre vision de l'Europe est la bonne et que nos propositions ou suggestions sont les meilleures, que ce soit sur la PAC, à propos de l'immigration ou des changements climatiques.

    Pour couronner le tout et hors de tout esprit partisan, Sarkozy a lancé une sorte de concours Lépine des inventions pour sensibiliser les Européens et montrer qu'à défaut de pétrole et de finances publiques saines, la France a des idées. Jugez plutôt !
    – La France veut réunir à Paris après les J.O. de Pékin tous les médaillés olympiques des 27 Etats membres ;

    - elle veut faire gravir le Mont Blanc à 27 femmes des 27 Etats européens, deux cents ans après l'exploit de Marie Paradis (au nom prédestiné) pour défendre la cause des femmes et du changement climatique ;

    - Sarkozy veut renvoyer les dirigeants européens dans le collège de leur enfance pour expliquer l'Europe aux jeunes ;

    - Il veut organiser un Davos de la culture à Avignon, etc...
    Si vous avez des idées, contactez le service de presse de l'Elysée ou le secrétariat général de la présidence de la République. Ils sont preneurs !

    La France ruinée annonce fièrement l’organisation de plus de 300 manifestations dans tout le pays, à l’occasion des 6 mois de la Présidence française, soit plus de deux évènements par jour, payés par le contribuable ou par la dette abyssale que nous lèguerons à nos enfants.

    Tout ceci n'est pas très sérieux et augure mal du succès de la présidence française.
    Au lieu de lancer un catalogue à la Prévert qui fait de nous la risée de l'Europe, Sarkozy aurait mieux fait de rassurer les Français et de se préoccuper de leur pouvoir d'achat, de leur emploi, de leur sécurité et de la défense de leur identité.
    Mais pour cela, il faudrait affronter les lobbies, la Commission européenne, les médias et tous ceux qui contribuent au démantèlement de nos forces vives, à notre désarmement intellectuel et moral.

  • Chômage : la limite des radiations

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Surprise : on avait pris l’habitude que le nombre de chômeurs inscrits à l’ANPE diminue chaque mois. Et voici qu’en mai il augmente.

    Du coup nous échappons au coup de clairon mensuel du gouvernement sur la baisse du chômage.

    Que se passe-t-il ?

    C’est que les sorties de l’ANPE pour « radiation administrative » sont en hausse de 3,2% sur un mois. Il était manifestement difficile d’aller au-delà sans qu’on le remarque et que l’hécatombe fasse jaser.

    Et voilà pourquoi votre fille est muette !

  • A la soviétique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy veut que le président de France Télévisions, autrement dit des cinq chaînes de télévision publique, soit nommé par l’exécutif, c’est-à-dire par lui-même.

    « Un système simple et démocratique », dit-il.

    Simple, assurément, et qui a l’avantage pour le téléspectateur de supprimer toute ambiguïté : ce seront clairement des chaînes de propagande gouvernementale.

    Démocratique, aussi. Au sens qu’avait ce mot en Russie soviétique, naturellement.

    Et c’est au moment où le moral des ménages bat un nouveau record historique à la baisse, et où la Cour des comptes lance un nouveau cri d’alarme sur la situation financière de la France, que Nicolas Sarkozy fait cette annonce.
    Le contrôle gouvernemental des médias allant de pair avec le délabrement de l’économie, c’est le lot commun des dictatures.

  • Le Pen et la présidence française de l’UE

    Jean-Marie Le Pen tenait ce matin une conférence de presse sur le thème : « La Présidence Française de l’Union européenne, pour quoi faire ? » Voici quelques extraits de son exposé :

    L’hypocrisie et le cynisme ont des limites. Il s'agit en effet du troisième NON au même texte, puisque le traité de Lisbonne reprend pour l'essentiel les éléments du projet de Constitution européenne déjà rejeté par la France et les Pays-Bas au printemps 2005.

    Dès lors, les choses sont claires : les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là.

    La tentative de passage en force pour faire ratifier le nouveau traité européen par voie parlementaire, en refusant tout référendum, a abouti à une radicalisation de l'opinion publique contre les institutions et les dirigeants de l'Union.

    En réaction, les Irlandais ont courageusement et symboliquement exprimé l’exaspération d’une majorité d’Européens devant la méthode « anti démocratique » retenue.

    Si les européistes en doutent, je les mets au défi de soumettre le Traité aux peuples d’Europe par référendum.

    (...) De juin 2008 à mi 2009, la récession américaine causée par la crise du marché hypothécaire, dite crise des «subprime», devrait se transformer en véritable dépression. La déflagration américaine se propagera, par effet de contagion, en Europe et en Asie, sous forme de « stagflation ».

    Elle sera amplifiée par le troisième choc pétrolier, la hausse du prix du brut entrainant mécaniquement le retour de l’inflation.

    De plus, il est très probable qu’un 3éme choc économique majeur, après les « subprimes » et la crise pétrolière, se produira d’ici l’automne 2008 : il s’agit de l’explosion de la bulle spéculative des « CDS », un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d’environ 50.000 milliards de dollars, soit 5 fois l’ampleur des «subprimes ».

    L’effet des pertes enregistrées sera dévastateur pour la solidité financière du système bancaire international.

    Si rien n’est tenté pour endiguer cette menace, d’ici 2009, les conséquences pour la France et les Français devraient être dramatiques:

    Un sursaut est essentiel.

    Il faut mettre en place un «bouclier anticrise » par une politique créatrice de valeur pour les peuples et rétablir une Europe socialement responsable et politiquement assise sur les nations souveraines.

    Nicolas Sarkozy en a la possibilité. Grâce aux pouvoirs exécutifs conférés par le Conseil Européen, il a toutes les cartes en mains. Il est en position de nous démontrer véritablement sa sincérité et son ardeur réformatrice pour convaincre, dès l’été 2008, les autres chefs d’état et de gouvernement européens de changer de cap.

    Un certain nombre d’enquêtes montrent qu'une majorité de citoyens européens jugent "négatif" l'impact de l'Euro sur l'économie de leur pays.

    Aussi au nom de tous les Français, je lance un autre défi solennel au nouveau Président de l’Union Européenne, celui d’établir un «Euro-Or », seul moyen de sauvegarder notre intégrité face à l’idéologie destructrice de la Banque Centrale Européenne.

    Ce dispositif est le seul qui permettra de résoudre un grand nombre de difficultés économiques et sociales structurelles dans la zone euro.

    Cette action de « salut public » est indispensable, et je demande à chacun de prendre date.

    Si Nicolas Sarkozy ne saisissait pas cette chance historique, le Front National seul véritable gardien des intérêts politiques, économiques et sociaux des Français proposera son plan B : une « nouvelle gouvernance économique et sociale » au service de la France et de l’Europe des nations.

    Cette « nouvelle gouvernance économique et sociale » que je présenterai dans les mois qui viennent, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, aura pour objectif une politique monétaire plus orthodoxe, plus protectrice, afin de privilégier la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat de nos compatriotes.

    Plus généralement, il faudra retrouver les moyens de la souveraineté pour endiguer la submersion humaine et économique de la France et des nations européennes.

  • L’argent par les fenêtres

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement a demandé un sondage à l’IFOP pour savoir si le pouvoir d’achat était le premier souci des Français. Comme s’il y avait besoin de payer un sondage pour cela.

    Puisque la réponse a été évidemment positive, le gouvernement a demandé à l’agence Young & Rubicam de concevoir une campagne de publicité médiatique pour tenter de convaincre les Français qu’il agit sur ce plan-là.

    Coût de la publicité : 4,33 millions d’euros.

    Une fois de plus, ce gouvernement cherche à vendre sa politique comme une lessive. Mais ce sont les Français qui sont lessivés, et aucune publicité ne peut les convaincre que leur porte-monnaie s’en porte mieux.

  • Totalitarisme européen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les autorités britanniques se sont dépêchées de ratifier le traité de Lisbonne avant le sommet européen, afin de montrer que le processus de ratification continue, alors que le traité est juridiquement mort.

    En ratifiant le traité caduc à marche forcée, contre l’avis très majoritaire de leur peuple, les autorités britanniques donnent une nouvelle illustration du totalitarisme européen.

    Nous en avons un bel exemple aussi chez nous avec Valéry Giscard d’Estaing, qui juge « indispensable que les Irlandais revotent » sur un traité qu’il qualifie lui-même d’« incompréhensible ».

    La légitime révolte des peuples s’exprimera l’an prochain aux élections européennes.

  • La victoire du non au référendum irlandais

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le Front National salue la magnifique victoire du peuple irlandais qui a rejeté le traité de Lisbonne malgré les pressions, menaces et chantages de toutes sortes émanant tant des autorités nationales qu’européennes.

    Une fois de plus la valeureuse Irlande a démontré que lorsque les peuples s’expriment directement, ils déjouent tous les pronostics et défendent leurs intérêts nationaux.

    Le Traité constitutionnel est désormais caduc et la forfaiture de Nicolas Sarkozy, faisant revoter le Congrès français sur un texte identique à celui rejeté par le peuple français, est effacée.

    Avec cette victoire du NON, nous commençons la campagne européenne de juin 2009 de belle façon. Que tous les nationalistes d’Europe trouvent dans ce résultat le courage et la détermination pour combattre les eurocrates bruxellois et les tenants du nouvel ordre mondial, ennemis déclarés des Nations et des peuples d’Europe.

    Ce soir, nous sommes tous des Irlandais !

    Plus que jamais, Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !